Récompensant les meilleurs « journalistes et animateurs de l’année », la cérémonie de remise du Prix Mondiapress a eu lieu le 3 mai dernier au siège de l’Unesco, à Paris, en présence de l’ex-ministre Rama Yade, marraine de la 4^ème édition.

Par Clément Yao 

L’association « Culture et Art Premier » fondée par Annick NGuessan, organisatrice du Prix Mondiapress a mis les petits plats dans les grands. Cette 4ème édition se déroulait sous la présidence de l’ambassadeur délégué permanent du Bénin à l’Unesco, Irenée Bienvenu Zevounou, dont plusieurs de ses homologues des pays africains (comme la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Gambie, le Mali) étaient présents ou représentés à la cérémonie.

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’au fil des éditions, le Prix Mondiapress porté à bout de bras par Annick N’Guessan gagne en notoriété et s’impose comme un des événements majeurs de célébration des talents de la presse.

Ancienne secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'Homme, Rama Yade avait accepté d'être la marraine de l'événement aux côtés d'autres parrains comme Gérard Lechêne, directeur général du Festival Vues d'Afrique à Montréal, Zachary James Miller, directeur de la société de production cinématographique et télévisuelle 2 Bulls On The Hill Productions, et du député et patron de presse Olivier Dassault, représenté ce soir là par Patrice Lalonde.

« Pour rendre hommage

aux amoureux de l'Afrique »

« L'Afrique nous réunit et je me réjouis d'être parmi vous ce soir à l'Unesco, premier partenaire du prix Mondiapress, dans cette maison que je connais bien pour y avoir été ambassadeur de France il y a quelques années », devait souligner Rama Yade, « pour rendre hommage aux amoureux de l'Afrique ». Car « il me semble important que – dans la Révolution africaine actuelle - ceux qui écrivent son Histoire soient des amoureux de l'Afrique, natifs ou non ».

Et l'ancien ministre d'improviser sur les richesses d'un continent en pleine mutation : « Nous avons aujourd'hui une révolution économique exceptionnelle, des pays émergents qui sont surtout en Afrique, une révolution numérique, des starts up, une jeunesse bouillonnante, diplômée, connectée sur le monde, des élites mondialisées, une classe moyenne de 500 millions de personnes qui a émergé en moins de 10 ans (…) sans parler de l'effervescence culturelle du continent ».

« Pour raconter cette Histoire, devait conclure l'ancienne ministre, il faut des écrivains, des dramaturges, des romanciers, des poètes, il faut des journalistes ». Ce fut précisément le dur labeur des sept membres du Jury 2018 de tenter de sélectionner les meilleurs de l'année.

Le palmarès des lauréats 2018

Présidé cette année par Bruno Fanucchi, grand reporter spécialiste de l'Afrique et ancien président de la Presse diplomatique française, le Jury avait sélectionné au départ une vingtaine de candidatures. Parmi ces nominés, qui ont tous contribué par leur travail et reportage à « mettre en lumière et en valeur les peuples et les cultures d'Afrique ainsi que les talents des diasporas africaines», selon l'ambition affichée de ce Prix, cinq seront finalement choisis et récompensés comme lauréats de la cuvée 2018.

« Les membres du Jury ont eu bien du mal à départager nos candidats tant les différents profils de ces journalistes sélectionnés dans les cinq catégories du Prix reflétaient toutes les richesses de cette profession, que ce soient des talents déjà confirmés ou de « jeunes pousses » prometteuses débutant dans le métier. Le scrutin fut serré et permettez-moi d'en révéler un seul secret : ils ont tous obtenu au moins une voix ! », avait expliqué en substance le président du Jury.

Pour l'édition 2018, le Prix Mondiapress Photo-reporter a ainsi été décerné à Franck Blanquin (regea.fr), celui de la Presse écrite à Benjamin Reverdit (Amina), celui de la Radio à Stéphanie Hartmann (Africa N°1), celui  de la Télé à Fatimata Wane-Sagna (France 24) et celui du Web à Samatha Ramsamy (Afriqueinside.com).

Partenaire du Prix Mondiapress, L'Afrique Aujourd'hui, votre site, ne peut que les féliciter : ils donnent une image positive et attrayante de tout ce qui se passe aujourd'hui en Afrique et dont nous essayons nous aussi de nous faire l'écho.