Christophe Lambert, comédien franco-américain, ambassadeur du PassCare : "La santé est la première préoccupation mondiale de chaque citoyen"

Christophe Lambert, comédien franco-américain, ambassadeur du PassCare :

Christophe Lambert, l'acteur et comédien franco-américain (@Photo page Facebook)


Christophe Lambert, ambassadeur du PassCare, se rend à Abidjan en Côte d’Ivoire à l’occasion du lancement de ce nouvel outil technologique en e-santé. L’acteur franco-américain retourne sur les terres du Continent où il a tourné son premier film à succès planétaire, les Aventures de Tarzan. Entretien. 

Propos recueillis par Clément Yao 

Pourquoi avez-vous associé votre image au PassCare ?

Christophe Lambert : Je trouve qu’il y a un double intérêt. Il y a le côté humain que le PassCare représente. C’est-à-dire de donner la possibilité à tout citoyen d’être maître de ses données de santé. Je pense que c’est très important. Cela m’a toujours dérangé de savoir qu’il n’y avait que le médecin qui avait la propriété de se représenter ma santé. Qu’on me soigne, c’est très bien, mais qu’on soit propriétaire du processus de soins et de ce qui s’est passé avant et après, je dis non. Il est tout à fait normal que ce soit moi qui décide de ce que je veux en faire. Aujourd’hui, je pense qu’il est indispensable que l’être humain, le patient, soit le décisionnaire de ses données de santé. Je pense aussi qu’il faut que la médecine se démocratise et que les citoyens aient accès aux soins de qualité. De nos jours, on voit que, dans beaucoup trop de pays, en Afrique notamment, les problèmes de soins et médicaux sont extrêmement compliqués dès qu’on sort des grandes villes. Le PassCare est une solution innovatrice. Il vous permet par exemple d’aller dans des pharmacies ou d’aller consulter des médecins de campagne avec une carte. Celle-ci permet aux professionnels de santé d’avoir une vision globale de votre corps et de votre état de santé. Tout cela est accolé aux assurances maladies. En fin de compte, le PassCare n’est qu’une assurance maladie électronique.

Quel est votre niveau d’engagement dans ce projet ?

Mon niveau d’engagement est financier comme associé. Je suis également l’ambassadeur du PassCare dans le monde.

Etes-vous consommateur du PassCare ?

Oui. Avec tous les voyages que j’effectue à travers le monde, je suis consommateur du PassCare depuis maintenant une année. Le PassCare peut se présenter sous forme d’une application sur son téléphone mobile, d’une carte intelligente ou encore d’une carte de crédit parce qu’il y a des gens qui préfèrent avoir le contact physique avec les objets. Je ne voyage plus avec mes ordonnances, mon carnet de santé, ma carte de groupe sanguin. Toutes ces informations se trouvent sur ma carte PassCare qui est connectable en quelques seconde. Le médecin ou le paramédical peut avoir accès à mes données médicales en se connectant tout simplement. Je peux par exemple orienter le pharmacien sur tel ou tel produit sans qu’il ne farfouille dans toutes mes données médicales personnelles. Une fois dans mon profil, le processus est tel qu’à la lecture, l’appareil traduit dans la langue du pays où je me trouve. N’est-ce pas une avancée technologique pour la santé de tous ?

Le patient devient donc maître de ses données médicales personnelles ?

C’est exact. Le patient devient effectivement propriétaire de ses données médicales personnelles. Nous nous sommes rendus compte d’une chose. Lorsque je vais faire par exemple une journée d’examens dans un hôpital, il suffit que j’en oublie un et que le lendemain je ne suis pas dans la même ville ou dans le même hôpital, pour que je sois obligé de refaire tous les examens parce que l’hôpital initial n’échange pas les données médicales. Même si vous vous manifestez, le professionnel médical vous retorquera que les résultats des examens appartiennent à l’hôpital. Je trouve que ce n’est pas normal. Le patient est doublement pénalisé. Le refus d’échanger les données médicales vous fait perdre du temps et de l’argent.

Serez-vous à Abidjan à la présentation de ce produit révolutionnaire ?

Oui, je serai bel et bien à Abidjan avec le Dr Adnan El Bakri, l'inventeur du PassCare ainsi que les autres associés de ce projet.   

Le PassCare est-il vraiment adapté au continent africain ?

Le PassCare est adapté à tous les continents et à tous les pays. Ce qui est intéressant c’est en Afrique, les Etats sont des pays émergents. Ils sont beaucoup plus enclins à se développer sur les nouvelles technologies que des vieux continents comme l’Europe. Pour nous, il est ultra important d’avoir l’Afrique aux côtés du PassCare. Après la Côte d’Ivoire, nous comptons nous installer partout sur le Continent.

Le PassCare est-il facile à utiliser ?

Le PassCare est extrêmement simple d’utilisation. Le patient peut remplir son dossier médical en y mettant ses ordonnances et ses radios avec l’aide du médecin ou de l’hôpital. C’est comme un drag and drop sur un ordinateur. Pour lire vos données, le professionnel de santé a juste besoin d’un ordinateur connecté pour lire votre carte en prenant la photo du QR-Code en forme de cœur. En pharmacie, le QR-Code est scanné à l’aide du pistolet électronique. C’est donc un outil très simple à utiliser.

Ces prouesses technologiques en matière de santé n’étaient que du cinéma par le passé. La réalité est rattrapée par la fiction ?

Effectivement, on peut le dire ainsi. C’est factuel. On ne peut pas arrêter les progrès de la technologie. La santé est la principale préoccupation mondiale de chaque citoyen. Nous avons aujourd’hui un peu plus de trois cent mille membres actifs en France, et avons dépassé le million dans le monde.

"Mon père était tout le temps en déplacement en Afrique"

Un message particulier à l’occasion de ce déplacement en Afrique ?

Le message principal c’est que tout être humain a le droit d’être propriétaire de ses données médicales, de les contrôler et de les échanger avec les médecins et les hôpitaux de son choix. Tout citoyen a le droit d’avoir une assurance médicale. Nous allons en Afrique parce que ce Continent peut démarrer le processus de l’E-Santé beaucoup plus facilement que l’Europe où il existe déjà tout un tas de structures. L’Afrique a envie de se tourner vers l’E-Santé, les techniques de pointe comme le PassCare, qui est un passeport de santé numérique sécurisé.

Qu’est-ce qui explique votre attachement à l’Afrique ?

Vous savez, je vais vous faire une confidence, c’est quelque chose que je n’ai pas l’habitude de dire à la presse. Moi, j’ai été bercé depuis mon enfance par l’Afrique parce que mon père, Georges Lambert-Lamond, était un des co-fondateurs des Nations unies. Il y avait 38 membres qui ont refondé la Société des Nations, la SDN, après la guerre qu’on a rebaptisé les Nations Unies. Il en faisait partie. Je suis donc né à New York où mon père était en poste. Après, je me suis retrouvé en Suisse à l’âge de deux ans parce que mon père y a été affecté par la suite. Il s’occupait principalement des pays africains. Et donc, il était tout le temps en déplacement en Afrique. Je ne le voyais pas beaucoup. Quand il était parti à la retraite à 72 ans, il a fondé l’Institut panafricain pour le développement qui est toujours basé à Genève. C’est un institut à but non lucratif qui recherche des fonds pour financer les projets d’éducation, de santé, de culture dans les pays en voie de développement devenus aujourd’hui pays émergents.

L’Afrique est également le Continent où vous avez tourné un de vos plus grands films qui a marqué beaucoup générations ?

J’ai effectivement tourné mon premier gros film, Greystoke, la légende de Tarzan, en Afrique et précisément au Cameroun en 1984. Après, j’ai tourné un autre film, White Material, en 2010 dans ce même pays, avec Isabelle Huppert, réalisé par Claire Denis. J’ai également tourné au Maroc et en Afrique du Sud. Mon déplacement en Côte d’Ivoire est une première dans ce pays, où je compte d’ailleurs retourner après la présentation du PassCare pour l’ouverture de la boutique du PassCare.  

Quel est votre agenda cinématographique dans les mois et années à venir ?

Je m’occupe beaucoup de mes business, l’immobilier, l’hôtellerie et j’investis beaucoup dans le développement des Nouvelles technologies comme c’est le cas du PassCare. Mais, ma première passion reste le cinéma. Je fais en moyenne deux films par an. Un film américain et un film français. Je viens de sortir un film il y a trois mois, La Source, réalisé par Rodophe Laura, qui connaît un franc succès. Je pars tourner en Tunisie, un film qui se situe à l’époque de la première guerre mondiale. Puis, je pars tourner un film américain. L’année prochaine, je ferai le 50ème film de Claude Lelouch. Croyez-moi, j’ai un agenda très chargé.

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Clément Yao

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