Deux soldats français ont été tués ce mercredi 21 février matin par l’explosion d’une mine artisanale alors qu’ils étaient au Mali engagés dans une « opération de contrôle de zone » dans une région frontalière du Niger.

Par Clément Yao

La paix et la sécurité sont encore loin d'être pleinement rétablies au Mali, toujours en proie aux attaques de groupes terroristes. Deux militaires du 1^er régiment de spahis de Valence au Mali ont ainsi été tués dans la région de Ménaka, victimes d'un engin explosif improvisé qui a sauté lors du passage de leur véhicule blindé. Il s’agit du maréchal des logis-chef Emilien Mougin et du brigadier-chef de 1^re classe Timothée Dernoncourt.

Dans deux communiqués distincts, le président Emmanuel Macron puis la ministre des Armées, Florence Parly, ont salué la mémoire de ces deux soldats « tombés dans l’accomplissement de leur mission…leur engagement mené au nom de la France et de ses valeurs pour lutter contre le fléau des groupes armés terroristes au Sahel. »

Cette attaque a également fait un blessé dans les rangs de ces soldats « engagés dans une vaste opération de contrôle de zone dans une région frontalière du Niger ».

Pour les spécialistes de la question sécuritaire, il n’y a aucun doute, cette attaque terroriste a été perpétrée en représailles à la triple frappe aérienne de l’aviation française le 14 février dernier qui a permis de neutraliser une vingtaine de djihadistes et de détruire trois de leurs véhicules. 

Cette attaque terroriste pourrait être attribuée à l’organisation État islamique au Grand Sahara et au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.